Concours de dressage
Je me suis rendue dimanche, pour la fête du cheval, dans mon ancien club (celui du récit avec Ananas). Se déroulait pour l'occasion, un concours de dressage.
Malheureusement, je n'ai pu que constater que toutes les raisons pour dégôuter (je le suis) même les plus fervent(e)s adeptes de la discipline (je le suis aussi) étaient encore d'actualité. J'ai côtoyé et entendu des juges à qui j'aurais aimé insuffler ne serait-ce qu'une once de modestie, d'autant qu'ils ne sont plus cavaliers depuis quelques temps déjà, pour certains. La causticité de leurs remarques, bien à l'abri de leur cabine de juge n'a d'égale que leur suffisance. J'ai croisé des cavalières accompagnées d'un balai qui leur tient lieu d'ami et sur les lèvres une porte de prison en guise de sourire. A celles-ci j'aurais aimé dire que sans l'argent de papa-maman, elles pourraient nettement moins s'autoriser le droit d'être aussi prétentieuses et qu'en souriant elles seraient beaucoup plus jolies. J'ai vu de pauvres chevaux sur lesquels leurs nobles propriétaires, agacées par la trop modique foulée d'appuyer au galop ou de tête au mur, s'agitaient avec force coups de stick, maugréant auprès de qui voulaient bien les entendre : "Je vais le tuer !". A celles-ci j'aurais volontiers mis moi-même un coup de stick en leur suggérant qu'elles devraient peut-être opter pour une moto, plutôt que pour un être vivant et sensible !
Heureusement, j'ai aussi regardé de très belles reprises, croisé des cavalier(e)s sympathiques, vu évoluer de superbes chevaux travaillés avec respect. ET je meurs d'envie de renouveler l'expérience ....